Dans les vallées du Kurdistan, elles sont nombreuses à s’être engagées dans le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) pour défendre leur peuple face à Daech, à l’armée turque ou aux forces iraniennes. Gulîstan, terre de roses nous fait découvrir le quotidien de ces jeunes combattantes, entre les entraînements, les discussions enflammées et les moments de vigilance accrue. La guerre menace à tout instant, mais elles continuent de rire, de vivre et d’être femmes, prenant soin les unes des autres comme de leurs armes. Zaynê Akyol nous donne un accès privilégié à l’intimité complice de ces guerrières qui vivent comme si elles n’avaient rien à perdre et qui nous partagent généreusement leurs réflexions politiques, leur rage de liberté et leurs convictions féministes. Un film poignant et tendrement filmé pour une rencontre inoubliable.
Une discussion avec la réalisatrice Zaynê Akyol suivra la projection
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D’origine kurde, mais née en Turquie, Zaynê Akyol a grandi au Québec et étudié à l’Université du Québec à Montréal, où elle a obtenu son baccalauréat en communication, profil cinéma. Elle y réalise en 2009 un premier court métrage documentaire, Isminaz, qui remporte le Prix du jury au concours Racines de Radio-Canada. À la fin de ses études, elle reçoit le Prix du meilleur espoir documentaire remis par la Chaire René-Malo, associée à l’Office national du film du Canada. S’ensuit pour elle en 2010 un moyen métrage documentaire, Iki bulut arasinda (Sous deux ciels), qui est primé au Festival Vidéastes recherché-es (Prix du jury et du public) et aux Rendez-vous du cinéma québécois (Prix Vox). |
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FILMOGRAPHIE |
